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2019/05

La charte numérique du Canada cible le discours de haine, l'extrémisme violent avec des coûts financiers pour les plateformes

Le premier ministre Justin Trudeau a présenté le nouveau plan stratégique du Canada pour la protection de la vie privée et la mise en réseau des données avec la nouvelle initiative de la charte numérique. Tout cela sonne bien et dandy au sommet, mais comme on dit, le diable est dans les détails.

En mai 21st, 2019 Trudeau a publié un court extrait d'un discours expliquant comment ils envisagent de demander aux plateformes internet de rendre des comptes pour ce qu'ils font ou ne font pas quand il s'agit de contenu extrémiste et de «discours de haine».

Vous pouvez voir le clip ci-dessous.

Le lien mène à la page de la charte numérique du Canada, qui présente les principes 10 de la charte, qui comprend l'accès universel, la sécurité, le contrôle et le consentement, un gouvernement numérique ouvert et moderne, des données et le numérique pour de bon, une démocratie forte, la transparence et la portabilité. et l’interopérabilité, une mise en application et une responsabilisation fortes et la protection contre le discours de haine et l’extrémisme.

La dernière est intéressante, car elle se situe au bas de la liste et coïncide avec ce que Trudeau a mentionné sur la limitation du «discours de haine» en ligne. Si vous cliquez sur le lien il y a un seul paragraphe qui couvre la référence au discours de haine, qui se lit…

«Le Canada doit continuer à aider les chercheurs et la société civile à comprendre et à lutter contre la radicalisation en violence au Canada. Le gouvernement du Canada poursuivra également ses efforts bilatéraux et multilatéraux pour collaborer avec l'industrie numérique afin de mieux lutter contre l'utilisation extrémiste violente et terroriste d'Internet et la haine en ligne, de concert avec les autres efforts déployés par le gouvernement fédéral pour lutter contre les dommages en ligne. »

Ce «discours de haine» n'est défini nulle part sur les pages Web.

Tout ce que nous savons, c'est que Trudeau a l'intention de tenir les plates-formes responsables de ce terme nébuleux aux conséquences «financières». Mais comment peut-il y avoir des conséquences pour quelque chose qui n'est pas défini?

C'est une question qui a également été abordée dans la vidéo promotionnelle de la Charte numérique mettant en vedette Navdeep Bains, ministre de l'Innovation du département Science et Développement économique.

Le Canada n'a pas tardé à appuyer sur la gâchette pour se joindre à l'appel de Christchurch, alors il n'est pas étonnant qu'il veuille lutter contre le «discours de haine», peu importe ce que c'est.

Cependant, cette initiative visant à pénaliser davantage les plates-formes pour ne pas réprimer le «discours de haine» ou «l'extrémisme violent» pourrait ouvrir une porte dangereuse à la censure, d'autant plus que - comme mentionné ci-dessus - l'usage opaque de ces termes n'est jamais défini.

La charte numérique a été mise en ligne en mai 21st, 2019. Nous verrons donc comment tout cela se déroulera.

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